TRANSFORMER.S.

Inventée sous la forme d’une zone autonome temporaire, elle se déplace dans différents espaces du centre d’art, infiltre une multitude de moments du programme artistique et dialogue avec l’ensemble des composantes de la vie de l’institution tout au long de l’année à venir. Dans cette salle de l’entresol de l’hôtel de Caumont s’invente ainsi une première caisse de résonances dédiées aux créateurs issus des différents lieux de résidences à l’initiative de ¡Viva Villa! : Casa de Velázquez (Madrid, Espagne), la
Villa Albertine (États-Unis), la Villa Kujoyama (Kyoto, Japon) et la Villa Médicis (Rome, Italie).
Dans cet écosystème pensé comme un véritable théâtre des transformations, se succèdent des projets hétérogènes portés par des artistes et des chercheurs dont les travaux célèbrent des formes répondant à l’état d’un monde en transition.
Là, s’imaginent des stratégies sensibles pour repenser nos manières d’accueillir l’inconnu, de représenter nos rapports à l’espace et au temps, avec en bruit de fond l’imaginaire déployé dans le célèbre album Transformer de Lou Reed, qui inventait dès 1972 les récits d’une ville en mutation où émergeaient des populations à la marge dont les aspirations dessinaient les contours de nos destinées actuelles.
Installations, projections vidéo, rencontres, documentation, performances et autres formes dramaturgiques constituent le socle de cette programmation ouverte et organisée en étroite relation avec la vie de la Collection Lambert et de ses différents partenaires institutionnels – Festival d’Avignon, Rencontres d’Arles, Hivernales…


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